Se faire tatouer à Hong Kong
Roark présente sa collaboration avec Star Crossed Tatoo
T-SHIRTS STAR CROSSED TATOO
Créations de l'artiste Ross Turpin de Star Crossed Tatoo, inspirées par les vestes bombers de la Seconde Guerre Mondiale à Hong-Kong.
TOP NÉOPRÈNE STAR CROSSED
Conçue en collaboration avec Narval Wetsuits, veste de 2mm d’épaisseur avec texture « smooth skin » (seconde peau) sur le corps et néoprène classique sur les manches.
Une brève histoire du tatouage, de la Chine à Hong Kong…
900 avant J-C: Le tatouage existe en Chine depuis des milliers d’années. Appelé « Ci Shen » qui signifie littéralement « perforer le corps », cet art est connu depuis des siècles mais était une pratique peu commune. Tout au long de l’histoire chinoise, le tatouage était généralement considéré comme une diffamation du corps, une pratique barbare, décrivant normalement des bandits ou des héros folkoriques.
Dynastie Song: “Au bord de l’eau”, un classique de la littérature chinoise fait référence au tatouage au XIIème siècle. Le livre raconte l’histoire de bandits du mont Liang, dont trois de ces personnages se font notamment tatouer sur tout le corps.
Dynastie Ming: les tribus Dulong et Dai, ainsi que le peuple Li de l’ile de Hainan se tatouent selon leurs traditions. À l’époque, beaucoup de femmes Dulang, qui étaient souvent prises pour esclaves, se faisaient également tatouer le visage pour repousser les ravisseurs potentiels des tribus voisines. Mais même après la fin des attaques, de nombreuses femmes ont poursuivi la tradition des tatouages.
Chez les hommes Dai, les tatouages étaient considérés comme un signe de force et de virilité. En général, les tatouages étaient faits de manière à attirer l’attention sur leurs muscles. Le tatouage est encore pratiqué chez les Dai aujourd'hui.
Années 1930: l’ethnologue allemand Hans Stubel a étudié le peuple Li de l’île de Hainan et a beaucoup écrit sur ses pratiques du tatouage. Au cours des années 30, peu de gens portaient des tatouages sur le visage. Le tatouage concernait principalement les bras et les jambes. Aujourd’hui, certaines femmes âgées Li ont toujours des tatouages traditionnels sur le visage.
Années 1940 : James Ho devient le tout premier artiste tatoueur de Hong Kong. Il ouvre son studio Rose Tattoo à Wan Chai. La plupart du temps, il tatoue des marins et des militaires. En effet, beaucoup souhaitent une marque distinctive si leur corps se perd sur le champ de bataille. Leur retour au pays a fait connaître et apprécier le tatouage typique de Hong Kong en Occident.
Aujourd'hui: de nombreux salons de tatouage existent à Hong Kong, comme le renommé Star Crossed, et la mauvaise image du tatouage, réservé aux bandits et parias, n’est plus aussi forte qu’auparavant.