Sea Cliffs of Elgol
Sea Cliffs of Elgol
By Drew Smith
À notre arrivée à Basecamp sur l’île de Skye, nous étions trempés jusqu’aux os. La vieille maison, convertie en une auberge, est située dans la baie de Broadford, sur l’île de Skye, au large de la côte ouest de l’Écosse. Tandis que la pluie tombait dehors, nous profitions de la chaleur confortable de cette vieille bâtisse.
Cela faisait une semaine que je rongeais mon frein à l’idée d’aller grimper. Nous avions été déjà refoulés par la plein et les rochers mouillés et nos jours sur place s’épuisaient. Les prévisions météorologiques n’étaient pas bonnes et j’étais persuadé que je ne pourrai par sortir les cordes du voyage.
J’ai demandé au personnel de Basecamp s’ils avaient des informations sur l’escalade dans la région et ils m’ont envoyé vers Mike – le propriétaire de l’auberge et d’une entreprise locale de guides. Il était le Brit le plus âgé qui escaladait la région depuis des décennies et avait écrit un guide sur la région. Mike me parlait avec enthousiasme avec un accent britannique marqué et m’a dit que nous trouverions sûrement un peu de roche sèche. Il me fit un geste de la tête, parlant de grandes cales et d’une falaise surplombant l’océan. En regardant par la fenêtre, je ne le croyais pas vraiment, cela semblait trop beau pour être vrai.
Le lendemain, je grimpais sur cette pierre inconnue avec une hésitation nerveuse. La roche était rendue humide par l’océan et toutes les cales avaient l’air d’être sur le point de se briser. Bien au-dessus de ma dernière zone de protection, je ne pouvais ignorer le froid, le vent hurlant et les vagues qui s’écrasait en contrebas. Je baisse alors les yeux et aperçoit Mike qui m’assure tout en se roulant une cigarette. Il leva la tête et, avec un grand sourire, crie : « Bien joué mon pote ! ».
Quelques montées plus tard, je commence à trouver mon rythme et le sens de plus en plus à l’aise sur le roc. Après ce qui me semblait des semaines de pluie, le soleil pointe le bout de son nez et je sens un énorme sourire déformé mon visage. C’est que j’étais venu chercher ici.
